Tendance
fâcheuse
L'énergie devient plus rare, sa disponibilité diminue, son prix augmente
tendanciellement,
plombant le budget des ménages.
Les
moyens des ménages diminuent, et leur tendance à acheter diminue.
En particulier à acheter des voitures.
Le
même type de voiture, qui consomme beaucoup, continue à se
fabriquer, à se stocker, sans se vendre.
Les
usines, en surcapacités, débauchent, ou n'embauchent plus.
Le
nombre de chômeurs augmente, tendanciellement.
Pour
payer l'assurance chômage, les impôts augmentent, tendanciellement.
Et
?
Le
gouvernement veut lutter contre cette tendance lourde et bloquer le
prix de l'énergie,
afin de ne pas alourdir l'addition des ménages.
En
diminuant le prix de l'énergie, le gouvernement diminue ses recettes
(TVA, TIPP) ,
et ses facultés à redistribuer là où les besoins se
font sentir. Il démissionne.
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Sortir
de l'engrenage... I have a dream
Et si le
gouvernement, plutôt que de lutter contre le Tsunami,
cherchait à
surfer sur la vague en augmentant encore plus le prix de l'énergie ?
(en décarbonant l'économie, via une taxe carbone par exemple).
Se faisant, il voit ses recettes augmenter.
L’État,
tel Robin des Bois,
redistribue une partie de la manne aux plus
nécessiteux, ce qui limite les dégâts.
Tous
les ménages, sensibilisés par la hausse,
s'orientent vers des
modèles de voitures à très faible consommation d'énergie,
moins
lourds, et moins chers.
Les
fabricants automobiles réalisent que leur marché passé s'éteint,
et qu'ils doivent faire preuve d'imagination... ou mourir.
Ils
recyclent leurs usines vers des fabrications locales (en France)
de
modèles petits, légers, et à faible consommation d'énergie, genre Smart et Twizy.
Se
faisant, ils embauchent et grâce aux savoir-faire des anciens,
forment des jeunes pour ces nouveaux marchés.
Le
gouvernement, à grand renfort de pub,
et en collaboration avec les
industriels et les banques
(qui financent enfin l'économie réelle - voir l'article ici),
vantent cette nouvelles démarches, à la
fois respectueuse de l'environnement
et favorable à l'économie du
pays.
Les crédits pour les véhicules vert défient toute
concurrence.
A contrario, les véhicules énergivores sont pénalisés.
Toutes
les voitures livrées par l'étranger
subissent logiquement de plein
fouet l'augmentation de la taxe écologique
liée à leur production
lointaine (qui entraîne un gaspillage d'énergie dans les
transports),
et à leur mode de production (énergie grise
importante liée à une production non économe)
Ce qui se fait dans l'automobile se fait dans le solaire, l'éolien, la biomasse, le bâtiment...
Toutes
les ressources du pays sont mobilisées vers ce nouvel objectif,
financé en grande partie par les taxes sur le gaspillage
et les
économies réalisées du fait du retour progressif de l'emploi
local.
Les
consommateurs deviennent des consomme-acteurs de leur destin.
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Autocensure
?
Ai-je
la berlue ou n'entends-je à la place de ce rêve qu'un silence
strident ?
Personne ne se rendrait-il compte du problème ? Cela est
improbable.
Alors, autocensure des Politiques et des Médias ? Voire
!
Surtout...
pas de vagues disaient-ils en voyant se creuser la plage...
... juste
avant... l'arrivée du Ts....
Dormez braves gens !

Il
existe des Lobbys.
Je ne vois pas beaucoup de résultats chez ceux de l'automobile ou de l'énergie.
Nos décideurs joueraient-ils les uns contre les autres ?
Sont-ils des demi-cerveaux
comme dirait ma fille ?
Cherchent-ils désepérément le pilote de l'avion ?
Ou font-ils preuve tout simplement d'inconscience et de lâcheté (calcul) politique ?
De toute manière, disait le
professeur Falken dans Wargames
La nature sait quand elle doit baisser les bras. Et le monde repartira.
Avec les abeilles si elles sont encore là !
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