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Conscience carbone

Les dégâts sont-ils réversibles ?

La prise deconscience du nécessaire respect de la planète est long et difficile,
(fiasco de
Copenhague, report de la taxe anticarbone.)
Nous entendons peu les alertes sur la nocivité de notre mode de vie pour les générations futures,
car nous préférons (consciemment ou non) éviter de modifier nos comportements.

Nous sous-estimons naturellement la gravité d'une situation qui nécessite un autre mode de pensée.
Par exemple, le fait qu'un décision en la matière n'aura son effet que dans 10, 20, 50 ou 100 ans,
ne favorise pas le courage politique, mais plutôt la fuite devant les responsabilités,
du déni pur et simple "il n'y a pas de réchauffement", à la confiance feinte "les générations futures s'en sortiront".

 Cependant, face à un danger qui devient perceptible, l'immobilisme atteint ces limites.
L
a mobilisation ne fait que croître et devient de plus en plus visible et médiatisée
(implication des politiques dans le Grenelle de l'environnement,
résultats des écologistes aux élections européennes, impact médiatique du sommet de Cancun).

Si cela vous donne un peu froid dans le dos, et que vous vous demandez
à quoi ça sert de faire des enfants s'ils doivent souffrir de nos bêtises,
peut-être est-il temps d'AGIR pour que les catastrophes annoncées ne se produisent pas.

Après avoir lu l'introduction sur le GIEC, voici d'autres éléments à parcourir...
... avant de passer au calcul de votre propre bilan carbone !

Histoire de prendre d'abord un peu de recul, en complément des vidéos disponibles sur ce site*,
ou d'articles plus classiques sur le réchauffement climatique, je vous invite à écouter ou voir :

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Une conférence de Jean-Marc JANCOVICI

Inventeur du bilan carbone et ardent promoteur de la taxe carbone,
Jean-Marc Jancovici, ingénieur polytechnicien de 47 ans est spécialisé dans le domaine de l'énergie et du climat.
Il est invité régulièrement à la radio ou à la télévision pour parler des questions énergétiques et du réchauffement climatique.


Pour vous mettre à niveau sur le réchauffement climatique,
je vous recommande vivement l'écoute de la
conférence de
Jean-Marc Jancovici à Thur Ecologie le 22/09/2005 :
 Écoute de la Conférence au format mp3 
accompagnée de sa présentation au format Pdf que je vous invite à télécharger préalablement,
afin de la faire défiler pendant que vous écoutez la conférence
(la présentation commence après 5 min de conférence).

Après cette conférence, vous ne verrez jamais plus l'écologie du même regard...
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2° le résumé du dernier rapport d'évaluation du GIEC de 2007,
disponible en français sur le site de Greenfacts en cliquant ICI - 6 pages


Extraits ...
Ainsi, par exemple, onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les douze années les plus chaudes
jamais enregistrées depuis que les températures de la surface du globe sont mesurées (1850).
Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 70% rien qu’entre 1970 et 2004.
Des mesures d’atténuation visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre
peuvent éviter, atténuer ou retarder certains impacts du changement climatique.
Leur mise en oeuvre est nécessaire pour garantir que la capacité d’adaptation de la planète ne soit pas dépassée.

Dernière minute : l'année 2010 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée !

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3° les recommandations de « Sauvons le climat »,
d
isponibles en cliquant ICI - 32 pages

Vous trouverez dans ce rapport des informations intéressantes.
Ainsi, même si le chauffage et le transport motorisé sont logiquement de grands pourvoyeurs de
gaz à effet de serre,
les choix alimentaires sont loin d’être neutres :

Extraits ...
C’est ainsi que la production de viande, en particulier de la viande rouge,
absorbe en France
entre 65 et 70% de la surface agricole française.
(La moitié des céréales, soit environ 15% des surfaces agricoles, une fraction des oléagineux, protéagineux, betteraves et pommes de terre
soit environ 11% des surfaces agricoles. Toutes les plantes fourragères, soit 6% des surfaces agricoles.
Les prairies, alpages et surfaces en herbe peu productives,
soit 44% des surfaces agricoles.)

Rappel : les cultures légumières et fruitières (vigne et pommes de terre exceptées)
ne représentent que 2% des surfaces agricoles.

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Le site internet de Jean-Marc JANCOVICI Et bien d'autres choses encore sur son site

Extraits ...
Pour bon nombre de problèmes d'environnement, nous avons tendance à tenir compte de ce qui est une réalité :
dès que nous arrêtons la nuisance, le problème se stabilise, puis nous avons accès à une certaine forme de remise en état.
Tant qu'une situation n'est pas trop dégradée on peut "remettre les choses en état".
De ce fait, la grande majorité d'entre nous a intuitivement tendance à considérer que pour le changement climatique, c'est pareil :
que personne ne s'affole ; le jour où nous trouverons que la plaisanterie a assez duré
nous ferons ce qu'il faut pour passer l'éponge et faire "comme si" il n'y avait jamais eu de changement climatique.
Pas de chance : c'est impossible.

En effet, la durée de vie ("le temps qu'il y restent") des gaz à effet de serre dans l'atmosphère est très long,
notamment pour le principal d'entre eux, le gaz carbonique, qui a une durée de vie dans l'atmosphère de l'ordre du siècle
(cela signifie, en simplifiant un peu, qu'il faut attendre de l'ordre du siècle
pour que la dernière tonne de CO2 arrivée dans l'atmosphère commence à s'évacuer).

Bref  ! Quoi que nous fassions aujourd'hui,
le réchauffement issu des gaz que l'homme a mis dans l'atmosphère depuis 1750 se poursuivra pour encore quelques siècles.


* * *
Quelques entretiens récent de l'auteur :
Entretien paru dans L'information Agricole de décembre 2009
Un "chat" avec les lecteurs de Métro France, le 17 décembre 2009
Un "3 questions à" paru dans le journal Sud Ouest le 31 décembre 2009

Vous trouverez sur son site quelques questions réponses parmi lesquelles :
Cesser rapidement d'émettre des gaz à effet de serre suffirait-il à arrêter le réchauffement en cours ?
A quel niveau faut-il stabiliser le CO2 dans l'atmosphère ?
Faut-il remplacer les centrales nucléaires par des centrales à gaz ?
A quelle vitesse pouvons nous diminuer notre consommation énergétique ou nos émissions ?
Le pic, c'est encore loin papa ?
Ne suffit-il pas d'attendre d'avoir moins d'énergie fossile ?
Optimiste, ou pessimiste ?
Lutter contre l'effet de serre et économiser l'énergie : quel est l'impact des divers actes individuels

ou encore, si vous partez de zéro sur le sujet :

Le réchauffement climatique (le changement climatique) : réponse à quelques questions élémentaires
 
Et bien d'autres chose encore sur son site

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(*) voir les liens vers "Home", "La vérité qui dérange" et "Climat en Crise"