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Grenelle, DPE, Conso, et Bilan thermique

Les Grenelle 1 et 2 de l'environnement sont votés : cliquez ici pour en savoir plus !
Le neuf risque de rendre rendre l'ancien non rénové moins compétitif.

Le chiffre clé de notre copropriété :280 kWh/m2/an environ en moyenne
pour l'ECS et le chauffage à une température intérieure moyenne de 20-21°C
et sur la base d'une année normale à 2400 DJU

En fin 2010, la consommation Chauffage et ECS de la copropriété
est sur une base collective annuelle de 325 kWh/m2/an pour l'hiver 2010/2011
Cette valeur assez élevée est liée à la fin d'année 2010.
2010 a été l'année la plus froide depuis 1996 : 2839.5 DJU (source Station météo Le Bourget),
même si au niveau mondial l'année 2010 détient maintenant le record de l'année la plus chaude !

Dans le Diagnostic de performance énergétique (DPE),
Après un changement de chaudière, nous passerions presque à D,
mais en attendant, nous nous contenterons d'un E
(le DPE est un diagnostic obligatoire à la vente,
et depuis le 1er janvier 2011, il est obligatoire de l'afficher en agence)




Bilan thermique

Exemple de bilan thermique

Voici l'exemple d'un bilan thermique complet d'un appartement au dernier étage d'un immeuble,
intégrant l'ensemble des apports (ici internes, solaires, électrique, gaz et fuel)
et l'ensemble des déperditions (ventilation et bâtit, yc ponts thermiques).

Cet appartement consomme environ en moyenne 33680 KWh/an,
fourni à 78% par du fuel domestique pour les besoins de chauffage (2400 DJU) et d'ECS

En comptant toutes les énergies, l'appartement consomme donc 382 Kwh/m2/an, ce qui est beaucoup
(les postes chauffage et ECS comme vous l'avez vu plombe le résultat global)

Cette consommation énergétique assez élevée est liée avant toute chose 

à une absence d'isolation extérieure et des ponts thermiques colossaux
(ne déparanant pas en cela de la quasi totalité du parc immobilier),
à une production d'ECS obsolète qui frise l'incurie
(production énergétique de presque 4 fois le nécessaire)
à des comportements encore peu enclins à l'économie
(un fuel approchant les 1€/L entrainera peut-être un sursaut)
et enfin au rendement faiblard d'une vieille et robuste chaudière au fuel qui fait ce qu'elle peut
(et qui n'est pas, loin s'en faut, la cause première de cette addition importante).



Un tel bilan nécessite de nombreuses mesures et calculs.
Il correspond à un appartement succinctement décrit ci-dessous :



Le bilan permet de déterminer les pistes d'amélioration :
- une amélioration de la production d'ECS, et chauffage
=> en premier lieu comptage et passage en électrique individuel  (pertes => obsolescence de la distribution et de la production) 
- une amélioration de l'isolation du bâtit
=> pose de double vitrage quand ils sont absents, puis isolation externe (avec éventuellement véranda ou balcons autoportants du fait des ponts thermiques)
- énergie complémentaire pour la production d'ECS
=> Chauffe eau solaire thermique par exemple (si collectif)

Un business case succinct montre que ses 3 axes
ont des temps de retour relativement voisins ...
et assez élevés en cas d'investissement lourd.
Le passage en individuel électrique est le moins couteux...
... et intéressant sur le plan CO2 en France.