Le litre de carburant à 1€50 aujourd'hui,
et à 2 ou 4€ demain : pourquoi ?


La décomposition du coût !

Savez-vous comment se décompose le coût d'un litre de carburant ?


Combien ? C'est quoi ? A qui ça va ? A quoi ça sert ? Ça va augmenter ?
1€50 25 c€ La TVA

C'est variable
A l'état Français...
Super !!
A payer les routes,
les écoles, la sécu,
les retraites
les chômeurs,
la dette...

Bref, comme tout impôt,
c'est de la solidarité,
de la redistribution
de richesses, qui nous sert
d'une manière
ou d'une autre...
Plus ça augmente,
plus ça dissuade d'en acheter,
plus ça pousse à faire des économies,
(indépendance énergétique)
moins c’est polluant (gaz à effet de serre),
plus ça permet de payer la dette de l'état.
Plus ça permet à l'état d'investir
dans des solutions de remplacement,
donc d'encaisser le prochain choc énergétique mondial sans trop de violence.

donc, ça va augmenter très fort,
Et certainement rapidement
pour nous éviter de très prévisibles
et prochains gros ennuis.

Apparemment,
avec l'abandon de la taxe carbone,
on a loupé un coche !
Mais on n'est pas obligé
de toujours faire les mêmes bêtises
(voir tout en bas)
60 c€ La TIPP
(Taxe Intérieure
sur les
Produits Pétroliers)

C'est fixe
7 c€ Pompiste Au Pompiste A payer ceux qui
bossent dans le secteur,
au maintien de l'outil...

Et aux investissements
Pour que ça continue.
Il n'y a pas de raison.
Au fait,
le monde sans voiture pour les vacances,
et sans camions pour la nourriture,
 vous le voyez pour quand ?
c€ Raffineur Au Raffineur
c€ Transporteur Aux Transporteurs
10 c€ Producteur
Charge
Aux producteurs,
chercheurs..
Et nouvelles installations
Très fort, le pétrole, c'est plus dur
à aller chercher plus profond ou sous la banquise
c€ Producteur
Résultat
35 c€ Taxe pays producteurs A l'Iran,
à l'Arabie Saoudite,
à la Libye...

Bref,
pas à l'état Français...
Sniff !
A enrichir
les pays producteurs,
le marché boursier,

Bref,
tout sauf ce
qui nous intéresse
Sûrement, parce que ce qui est rare est cher,
et le pétrole, c'est super efficace,
car ça remplace de nombreux esclaves....
Mais y en aura pas pour tout le monde !

Au fait, plus ça augmente à ce niveau,
moins il en reste pour l'état Français...


Le pompiste, sa part, c'est 7 c€/L, et la marge nette d'un réseau de distribution, c'est 1 c€/L...
c'est à dire moins de 1% du prix du litre !


Remarquez en passant qu'en France, taper sur les grosses entreprises,
comme TOTAL (Pétrole) ou EDF (Nucléaire), on adore... Baver, ça soulage, c'est une  thérapie !

Et comme les hommes et les femmes politiques le savent, ils ou elles ne s'en privent pas non plus. Surtout en période électorale.
Mais ce n'est pas pour ça qu'on va arrêter de consommer du carburant ou de l’électricité :
car on ne sait pas faire autrement, n'est-ce pas ?




A titre d'intro à ce qui suit, une vidéo du site de "The Shift Project" :
http://www.theshiftproject.org/cet-article/vers-une-economie-decarbonee-jean-marc-jancovici-sur-xerfi-canal


Commentaires...


En France, en Europe,  il y a des gens à nourrir, des gens qui doivent travailler pour survivre..

Des gens qui sont dans des villes, souvent dans des bureaux....
et en plus, ils partent en vacances ! Souvent en voiture, quelquefois en avion !
Et même pendant ce temps là, ils ont des exploitations et des machines qui fabriquent tout ce dont ils ont besoin, 
avec peu d’hommes pour les faire tourner.

Et pour faire tourner toute cette économie, toutes ces machines agricoles, industrielles ou informatiques,
il faut beaucoup d 'énergie... et cette énergie coûtera de plus en plus cher...
Et en France, et plus généralement en Europe, il n'y a pas de pétrole, pas de gaz, plus de charbon et l'hydroélectricité est au taquet.

Si on veut garder un niveau de vie raisonnable, il va falloir apprendre à être raisonnables,
à partager, à ne pas se taper dessus, à avoir des projets communs intelligents.
A ne pas gaspiller, contrôler et s'auto-contrôler un minimum. Bref, à faire ce que nous ne sommes pas du tout habitués à faire ! 
Apprendre à se dire les choses de manière franche, non hypocrite, courageuse, responsable et sereine, ce serait déjà un bon début.
La solidarité, ça s'use surtout quand on ne s'en sert pas, et la responsabilité, surtout quand on ne l'exerce pas.


Alors, que faire ?

Heureusement, pendant que certains continuent à tirer allègrement la couverture à eux, d'autres commencent à réfléchir et à agir.
Évidemment, plus ils seront nombreux... plus douce sera la transition, ou moins dure sera la chute, c'est selon.
Au départ, toute adaptation des comportements demande un petit effort d'évolution de nos mentalités, un peu de recul,
ne serait-ce que pour habituer aussi notre progéniture à quelques manques futurs très probables !
Et oui... nos enfants seront moins bien lotis que nous, et payeront de nombreux pots cassés
liés au comportement égoïste et inconscient de leurs parents et de leur grands-parents, pardonnable si il ne perdure pas.
Car l'impact désastreux du gaspillage des énergies fossiles n'était pas connu à l'époque des trente glorieuses.


Concrètement, quelles sont les pistes ?

Penser qu'il va falloir changer nos habitudes, donc par exemple glisser un bulletin de vote
dans les directions qui vont dans le sens du Grenelle de l'environnement et de la taxe carbone.
Participer à des projets collectifs visant à moins de gaspillage, plus de rigueur et d'économies.
Apprendre à réfrainer nos comportements égoïstes et à nous passer des leaders inactifs.
Favoriser les adaptations intelligentes de notre mix énergétique :
côté énergie de masse, pour les grosses infrastructures, favoriser par exemple le nucléaire pour l'électricité,
et la biomasse pour l'énergie liquide transportable.
 côté dépenses énergétiques locales ou personnelles, favoriser les économies d'énergies dans le bâtiment,
investir intelligemment dans l'isolation, l'intégration solaire (orientation, serre, chauffeau solaire, puit canadien...).
Favoriser les autres énergies renouvelables là ou elles peuvent être intelligemment mises en œuvre (éolien par ex.)
Favoriser les projets qui vont vers davantage d'intégration urbaine,
viser un rapprochement des lieux de production et de consommation,
éviter d'utiliser sa voiture, prendre les transports en commun.
Aller dans le sens d'une limitation de l'extension urbaine horizontale, favoriser la décentralisation et la dé-spécialisation.
S'alimenter de manière à limiter la production de gaz à effet de serre, donc en consommant davantage bio,
pour aller dans le sens d'une limitation des engrais azotés, gros pourvoyeurs de d'oxydes d'azote,
ou manger moins de viande, en particulier d'origine bovine, gros pourvoyeurs de méthane, et fortement consommateurs d'énergie.
Faire son bilan carbone, aller s'informer sur internet qui est d'une richesse inépuisable sur le sujet...