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Investissements en copropriété


Quels investissements ?


Voilà quelques pistes si vous ne savez pas par quel bout prendre le sujet !

Pour chaque famille et solution proposée
un lien, video si possible
une préconisation intrinsèque (plus l'économie visée est importante, mieux c'est, donc +++)
un critère coût (plus l'investissement est faible, plus la décision est facile, donc +++)
un critère collectif (moins le collectif est nécessaire, plus c'est facile, donc +++)
une synthèse qui tient compte des 3 points précédents
des remarques générales sur la solution.

Attention !
Ce qui suit est à lire avec un point important en tête :
le tarif de l'énergie varie beaucoup d'un pays à l'autre !

Ainsi, le ratio tarif électricité/tarif gaz est-il le suivant :

Suède (nucléaire & taxes) : 18.70/13.32=1.4
France (nucléaire, peu de taxes) : 13.43/6.96=2
Royaume Unie (du nucléaire, du gaz, et peu de taxes) : 13.77/5.14=2.7
Italie (non nucléaire, peu de taxes) 23.95/8.52=2.8
Allemagne (non nucléaire, peu de taxes) 24.66/6.94=3.5

Une évolution vers moins de carbone, et plus de taxes,
conduira logiquement vers le modèle Suedois.

La France n'est pas si mal lotie. L'Allemagne, en revanche, avec le gaz russe
à proximité, le charbon US importé,
et en stoppant son nucléaire, 
aura certainement l'occasion de faire évoluer sa politique...
(Merkel, fut contrainte d'évoluer tactiquement sur le nucléaire
 sous la pression des écologistes, afin de rester en lice)
L'Allemagne sera contrainte de développer son éolien ... ou/et son nucléaire...
afin de moins taper demain dans les ressources fossiles... A suivre.



Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales date maj
Enveloppe :




Il s'agit d 'éviter les déperditions thermiques : l'énergie la moins chère est celle que l'on ne dépense pas.

Double vitrage ++++ +++ +++ ++++ Solution évidente de base : 1°c minimum de gagné à énergie constante, soit 10% de la facture de chauffage. Intéressant surtout en individuel, ou en collectif lorsqu'une conduite de chauffe économe y invite. Solution éprouvée !
Et en plus, l'amélioration de l'isolation accoustique est un plaisir.
Le seul bémol : quand il y a une isolation thrmique extérieure à faire... il faut les penser en même temps pour ne pas avoir a repenser l'isolation des fenêtres !!
Théoriquement, il suffit de pousser un peu et une prise de conscience minimale des enjeux collectifs déclenche l'investissement. Mais pour ceux qui se voient déjà ailleurs, c'est peine perdue, et seule une individualisation des frais de chauffage entraine le geste salutaire... (voir plus bas la comparaison France - autres pays).
02/14

Isolation thermique extérieure ++++ ++
à
+
++
à
+
+++
à
++
Solution initiale : elle permet de bien dimensionner la production de chauffage en la limitant au maximum. 
Par ailleurs, une enveloppe revue permet d'augmenter considérablement la sensation de confort (les parois intérieures sont plus chaude l'hiver), et permettent de diminuer les consommations grâce à ce 2ème effet.

L'isolation extérieure est la meilleure de toute les solutions : pas de perte intérieure de surface, traitement des ponts thermiques, impact de l'humidité pris en compte (cf diagramme de glaser sur ce site). Bref, elle réduit les besoins au minimum et augmente la valeur du bien (et l'augmentera de plus en plus dans l'avenir)

Cette solution nécessite sependant un accompagnement professionnel et un Bureau d'Etude (BE) vraiement professionnel.

Sans un Conseil Syndical impliqué et puissant dans une copro responsable, et donc un suivi de chantier rigoureux... peu recommandable sauf :
- dans les cas simples : isolation sous garage, isolation cave, isolation d'une façade lisse (souvent la façade nord)
- dans les cas bien pensés : un Syndic vraiment professionnel accompagné d'un architecte sérieux. Cette configuration semble être hélas la perle rare.
02/14

Vitrage de balcon
et
jardin d'hiver
+++ + + + Prolongation de la précédente, elle permet d'avoir un sas en été comme en hiver, tout en rendant éventuellement possible l'augmentation de surface du balcon (donc la valorisation du bien) et la constitution d'une serre. Captage de l'énergie solaire en hiver, et isolation en été. Confort.
Idéal avec des surface vitrées importantes. Une façade sud en renforce la pertinence. Ne pas faire sur une façade nord. Il faut un architecte pour penser le dispositif. C'est un véritable projet collectif.
06/13
Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales
Chauffage :






Régulation économe ++++ ++++ ++ ++++ Il s'agit de réguler idéalement la conduite de chauffe des installations, grâce aux systèmes électroniques notamment (maintenant simples et standardisés), en l'adaptant à la température extérieure, et à une valeur de consigne éco responsable (19°C légaux soit par exemple 20°C de jour, et 18°C la nuit). Au dessus de 21°C en journée, c'est irresponsable). S'habituer à des températures saines pour la santé. 1°C de chauffe en moins, c'est 10% de la facture de chauffage. Normalement, toute les chaufferies disposent de cet équipement minimal, et quand il est absent, il faut faire le réglage au quotidien (je sais de quoi je parle puisque je l'ai fait !). 06/13

Facturation à la consommation (individualisation des frais de chauffage) ++++ ++++ ++ ++++ Nécessite la pause de compteurs (de simple répartiteurs permettent de faire le boulot.) et leur utilisation... effective !
Necessitent une organisation responsable de la copropriété. Rigueur, contrôle...
Cela étant, dès que chacun paie pour ce qu'il consomme, la facture globale diminue !
Le ratio va jusqu'à 1.7 : voir tableau dans la partie électrique ci-dessous.
Un tuyau : la température ressentie dépend de la température des parois (murs et fenêtres). Plus la température est homogène (double vitrage, peu de convection, tapis, bois au mur, etc.) plus la température de la pièce peut être faible pour une même température ressentie !
Quel est l’avis des consommateurs ?
95% des français sont favorables à une individualisation des charges, tandis que seuls 10% des logements concernés (chauffage au fuel, gaz et réseaux de chaleur) sont déjà équipés. Les pays du nord de l’Europe ont déjà installé cette technologie de comptage calorifique : Allemagne (97%), Belgique (96%), Danemark (91%). Mon épouse avait déjà il y a 25 ans cette installation à Berlin !
06/13

Passage en individuel électrique
...
bien compris !!!!
++++
elec
+++
bois
++
fossile
++
elec
+
autres
+++
elec
++
autres
++++
elec
++
autres
Idéal pour septs raisons :
1-la liberté individuelle, surtout dans des copropriétés où le sens collectif est déficient. De plus elle diminue des facto les charges et est donc intéressante pour les copropriétaires qui louent leur bien
(charges directement payées par les locataires et non plus réparties aux tantièmes !)
2-Cet investissement s'affranchit de l'état de la distribution d'un chauffage collectif antérieur. Adieu les bruits des canalisations et les risques de fuite ou de perçage
3-Il n'y a plus de coût de maintenance !
4-prend en compte à la fois la croissance des couts des énergies fossiles et leur indisponibilité prévisible dans l'avenir (pénurie), l'électricité étant une énergie finale.
5-transfert les coûts énergétiques vers une électricité française décarbonée, en cohérence avec une taxation carbone inévitable, et une électricité de plus en plus compétitive avec l'énergie fossile.
Bien sûr il existe des variantes non électriques :
- Individuel Bois (poêle de masse) : pourquoi pas ? Mais la forêt est-elle à côté ?
- Individuel Charbon ou Gaz : Quand on l'a déjà... et bonjour le CO2 !
6-Quand elle n'a pas déjà été faite, la reffection nécessaire de l'installation électrique de l'appartement augmente la valeur du bien. Une installation électrique récente rend encore plus attractif cet investissement.

7-Et c'est moins cher ! car Les gens font plus attention !!



Le résultat de ce tableau est en phase avec une étude de 2013 du cabinet Sia Conseil que rapporte Le Parisien publiée le 12.06.2013
"Le temps maussade du premier semestre 2013 causera une hausse d'environ 8 % de la facture de gaz ou d'électricité, selon le mode de chauffage",
et  "Le mois dernier, la consommation d'électricité a ainsi été 9 % supérieure à la normale, selon des chiffres dévoilés mercredi par l'opérateur RTE.
Au final, Sia estime (sur la base d'une électricité à 12 centimes le  kilowattheure et d'un gaz à 5,93 centimes) que le surcroît de consommation représentera 82,70 € pour les foyers chauffés à l'électricité et 81 euros au gaz, sur les six premiers mois de l'année."
et aussi "Selon le cabinet, la surconsommation électrique par foyer correspond en effet à 690 kilowattheures pour l'électricité et à 1 380 kilowattheures pour le gaz pour le semestre."


Côté consommation : pour une copro de 1960, les chiffres du tableau sont 231 kWh/m2 en FOD, 283 kWh/m2 en Gaz collectif, 183 kWh/m2 en Gaz individuel, et 137 kWh/m2 en électrique. L'électrique est 1.7 fois moins cher que le FOD.
L'électrique individuel est donc 2 fois moins consommateur d'énergie que le gaz de ville  en collectif, et comme il est 2 fois plus cher (12 c€ contre 5.5 c€/kWh), le volet consommation est équivalent aujourd'hui (et évoluera en faveur de l'électrique demain)

Côté investissement : 2500 €/F5pour 7 radiateurs à un prix moyen de 350 € (il faut compter de 200 à 500€ par radiateurs), et en tirant sans chichi des lignes spécifiques aux radiateurs depuis le compteur, sans autres investissements.
Rq : Pour ceux qui veulent quelque chose de nickel et qui visent la vente de leur biens, une réfection à neuf de son électricité, récupérable sur le fruit d'une vente ultérieure, est autour de 4500 €/5000 € pour un 80 m2. Ce n'est pas une obligation.
En venant du FOD, et en gardant l'ECS (6620 kWh, et 4245 sans les pertes), le chauffage est de 19600 kWh, le gain est de [
19600 kWh x 0.095 - (19600 kWh/1.7) x 0.12], soit 1862 €- 1384 € = 478 €/an, et le temps de retour est de 2500/478 = 5 ans1/2

Avec une ECS, sans comptage, dont le temps de retour est inférieur à 4 ans (voir partie ECS ci-dessous). Le total des 2 donne en gain : [26000 kWh x 0.095 - 24000(*)/1.7 x 0.12], soit 2470 €-1694 € = 770 €/an, soit un temps de retour de [2500 € (chauffage) + 1200€ (ECS) ] / 770 = 3700/770 = 4.8 ans
(*) sans les pertes ECS

Cet investissement électrique est par exemple à comparer avec l'installation d'une chaufferie neuve de 80 000 € avec passage FOD vers GAZ, pour 16 lots F4/F5 de 80m2 en moyenne, soit 5500 €/F5 (4500 €/F4), pour un gain annuel de 26000 kWh x (9,5-5.5)c€/kWh, soit 1000 €/F5, soit un temps de retour de 5 ans 1/2 ans.

Dans le cas étudié, l'électrique est équivalent en consommation, et
2 fois moins cher est à l'investissement.
Vous pouvez remarquer in fine que sans comptage, le business case est en faveur de l'individuel dans tous les cas.

Dans une copropriété, seul un sens collectif démontré (comptage chauffage et ECS) accompagné d'une certain discernement, d'une bonne dose d'enthousiasme et d'un savoir faire minimal peuvent rendre le collectif intéressant.
02/14

Collectif avec pompe à chaleur (PAC) ++++ + ++ +
à
++
Investissement intéressant quand les copropriétaires souhaitent s'investir dans leur bien, au sein de copropriétés qui jouent collectif. Pompe à chaleur par forage vertical (sur du neuf, ce serait horizontal). Le forage à 90 m a un coût... mais la PAC géothermique fonctionne tout l'hiver (évite l'inconvénient du givre des PAC Air Air). C'est cette technologie géothermique intelligente qui a encore les faveurs de l'Etat (crédits d'impots). L'avenir ! Attention, il faut une distribution (les radiateurs) en cohérence avec la production, et donc une vraie étude préalable, car il faut que le réseau de distribution (tuyauterie, radiateurs) soit en bon état.

Les PAC Air eau peuvent être utilisables si l'installation est de faible puissance (donc pour des toutes petites copro de moins de 10 lots) :
- le marché des fortes puissances est encore balbutiant, et induit des risques de maintenanbilité
- les fortes puissances induisent un bruit qui peut être rédhibitoire (plus de 80 dB), et donc un surcôut (isolation phonique en chaufferie ou confinement phonique sur le toit)
02/14

Collectif avec gaz ++
-
à
+
(++ à +++
si uniquement le bruleur et la cheminée)

++ +
Pis-aller, le gaz étant moins cher que le fuel et l'électricité.
Indisponibilité prévisible du gaz (il n'y en aura pas pour tout le monde), dans un contexte géographique peut favorable (préemption du gaz russe par l'Allemagne, mieux située, et épuisement des ressources de la mer du Nord).
Hors investissement bruleur (plus économique que de tout remplacer),
cet investissement pourrait être intéressant à plusieurs conditions :
- si 
le circuit de distribution est en bon état. Avec l'âge, la distribution se détériore : risque de perçage, de fuites, d'inconfort liés aux bruits de canalisations)
- si les contraintes sécurité l'y autorise, ou si la mise en sécurité obligatoire avec les travaux n'induit pas un surcoût énorme, en défavorisant ce type d'investissement pour les petites copropriétés.
- et surtout si un investissement d'isolation a été réalisé préalablement, afin de ne pas surdimensionner... et payer plus. (bref, éviter de mettre la charue avant les boeufs)
Quant aux crédits d'impôts... ils diminuent. Attention à la future taxe carbone !
Cet investissement apparait en l'étudiant et avec le temps une fausse bonne idée, à réserver à des grosses copropriétés, où lorsque la chaufferie est déjà bien entretenue (eau non calcaire), et déjà aux normes sécurité.

J'avais fait voter à l'unanimité il y a 10 ans un chauffage collectif au gaz dans mon ancienne copropriété (120 lots), en allant chercher les subventions du Conseil général, les prêts bancaires les plus attractifs , dans une période où les crédits d'impôts étaient beaucoup plus favorables. Le suivi de chantier avait été réalisé par un Conseil Syndical motivé et puissant (entendre : indépendant du Syndic, et suffisement pointu pour encadrer un BE...). Temps de retour = 4 ans à l'époque... mais les conditions ont bien changées... et le gaz est devenu économiquement bien moins rentable. Nous avons eu un perçage tuyau après désembouage et un surinvestissement important (20 000 €), heureusement dilué du fait d'un effectif important (120 lots)
02/14

Collectif avec bois (pellets, plaquettes...) ++ +
++ ++
Solution voisine de la précédente, plus axée sur un investissement minimal, en changeant simplement une source d'énergie chère (le fuel), par une solution plus économique et dans une certaine mesure renouvelable (à base de bois). Il s'agit dans ce cas de faire durer l'installation existante au maximum, en attendant des investissement ultérieurs, et donc d'investir dans un bruleur ou une chaudière seule, sans rien d'autre. Pas intéressant donc si la distribution (tuyaux, radiateurs...) sont vieux (bruits, risques de fuites)
Il faut se renseigner sur la disponibilité réelle du combustible sur le marché, et sur les délais et garantie de livraison.
Attention ! Comme dans le cas précédent, un nouvel investissement peut rendre nécessaire une revue complète de la sécurité d'une chaufferie et engendrer un surcôut important de mise au norme.
02/14
Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales
ECS






Facturation à la consommation ++++ ++++ ++ ++++ Nécessite la pause de compteurs et leur utilisation... effective ! Et donc une organisation performante de la copropriété.... comme le comptage du chauffage...
Pourtant, tout cela est juridiquement obligatoire... mais sans copropriétaires motivés par les gains, le gaspillage continue. Le ratio va jusqu'à 1.7 !!!
06/13

Eau Chaude Sanitaire électrique collective +++ ++++ ++ +++ Il existe des chauffe eau électriques. Côté alimentation électrique, les compteurs jour / nuit existent pour les collectivité (alors qu'ils ne seront / sont bientôt plus accessible aux particuliers !).
Cette installation est particulièrement intéressante si le comptage individuel est déjà présent !
Il faut simplement prendre en compte les coûts de remise aux normes de l'électricité collective et de sa puissance.

Le fait d'avoir un ou plusieurs ballons autorise des déploiements solaires thermiques futurs (ou du moins ne les sabordent pas).
Si l'electrique alimente une PAC, on est dans le ballon thermodynamique. Reste à voir le problème de dimensionnement pour du collectif !
02/14

Passage en Eau Chaude Sanitaire individuelle électrique (chauffe eau) +++ +++ +++ +++ identique au chauffage électrique, à ceci près que les investissements ne portent plus sur des radiateurs électriques (idéalement à forte inertie), mais sur un chauffe eau électrique et au circuit d'alimentation entre chauffe eau et lieu de consommation, voire 2 chauffe-eaux chacun proche des lieux de consommation, et la place peut manquer (un grand de 200 m3 en SdB et un petit de 20 m3 en cuisine).
Si l'electrique alimente une PAC, on est dans le ballon thermodynamique !
La planification du passage en individuel de l'ECS est plus contraignante que pour le chauffage électrique (qui lui peut basculer en individuel en été), car tout le monde doit disposer de l'ECS individuelle avant la bascule !

Dans notre exemple précédent (voir partie chauffage électrique),
 l'ECS, si on a le comptage ECS, avec 2 chauffes-eau on élimine les pertes thermiques de l'installation. Un investissement de 1200 € (500 € pour un 100 L cuisine, et 700 € pour un 300 L sdB), le calcul donne un gain de [6620 kWh x 0.095 - 4245kWh x 0.12], soit 629 €- 509 € = 120 €/an, et le temps de retour est de 1200/120 = 10 ans.

Sans le comptage en collectif, le gain est encore plus important. En gardant le même ratio gaspillage que le chauffage (1.7 : cf ci-dessus), on a alors
un gain de [6620 kWh x 0.095 - 4245kWh/1.7 x 0.12], soit 629 €- 299 € = 330 €/an, et le temps de retour est de 1200/330 = 3.6 ans.
02/14

Passage en Eau Chaude Sanitaire individuelle électrique (chauffage instantané) +++ +++ +++ ++++ Il s'agit de chauffer très fort l'eau juste avant la sortie du robinet.
Ce type de solution demande a priori peut de place, mais une forte puissance électrique instantanée, et donc des lignes électriques adéquates (puissance) et aux normes.
Le confort est satisfaisant dans la mesure où l'installation de chauffe est puissante et très proche du lieu de consommation (pas de volume mort)
. Mon épouse l'utilisait en Allemagne et en était satisfaite.
Elle est a priori un très faible coût d'investissement que je n'ai pas encore étudié.
02/14

Dissociation chauffage / ECS, ou revue du circuit de chauffage (échangeurs, production solaires) + + ++ + Sujet complexe. Pas de solutions évidentes, comme en témoignent les articles joints.
Les enjeux : éviter les pertes, la corrosion, l'enbouage, l'entartrage... La production peut être instantanée ou donner lieux à stockage, ou les deux.
Le sujet nécessite une expertise d'un niveau élevé, des discussions poussées, du temps... pour des résultats peut-être aléatoires à long terme (frais de maintenance)
06/13

Collectif avec solaire thermique...
voire aussi...
pour le chauffage
+++ + + + En complément d'un chauffage à énergie fossile (gaz ou fuel) ou à combustion biomasse (bois, pellets) producteurs de CO2, qu'il permet au maximum d'éviter  d'utiliser... voire complété par de l'électrique !
Le problème avec ce type d'investissement, c'est que l'ensemble de la production est à repenser... Et pour le chauffage, c'est en plus la distribution qui est à repenser intégralement. Inatteignable dans les copropriétés sans une puissante culture collective vivante de longue date, et un audit complet du bâti compatible avec le nouveau système de production et de distribution, sans compter les compétences des installateurs et le suivi de chantier.
06/13
Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales
Électricité






Compteur heures pleines / heures creuses +++ ++++ ++++ ++++ Le lissage de la consommation permet à EDF d'éviter de mettre en fonctionnement des centrales au gaz pour produire de l'électricité de pointe. EDF récompense cette contribution par un tarif intéressant en heures creuses, ce qui peut permettre de consommer :
-  là ou une inertie thermique rend possible un décallage de consommation (ECS électrique individuelle - ou collective - avec stockage de l'eau en ballon par exemple),
- ou encore là ou la consommation peut être décalée dans le temps (machine à laver le linge ou machine à laver la vaisselle durant la nuit)
Un calcul économique s'impose, car l'abonnement heures creuses est plus couteux.
02/14 : attention ! Cette solution ne semble plus être possible en individuel avec un nouveau contrat EdF
02/14

Contrôle domotique +++ +++ ++++ ++++ Permet de subordonner des coupures électriques (éclairage, chauffage) à des événements (présence ou passage, ouverture de fenêtres, programmation horaire ou calendaire) et donc de réaliser des économies. Intéressant dès que la part d'électrique est importante (ECS et chauffage) quand on a la chance d'avoir encore un compteur et un contrat jour / nuit, inintéressant sinon (sauf pour la sécurité - fuite, inondation...). 02/14

Panneaux photovoltaïques (PV) +++ + + +
à
++
Solution bien plus adaptée aux pavillons, avec une électricité domestique individuelle, et une revente possible à EdF (voilà l'argument massue actuel), ou aux centres industriels et commerciaux mono... propriétaires ! Quant aux aides, elles se sont évaporées...
Or revente... la rentabilité n'est pas extraordinaire (voir site), et les panneaux sont souvent produits en Asie avec de l'énergie fossile ! Quand l'indisponibilité fossile augmentera, la pénurie déclenchée engendrera certainement un développement industriel français de cette solution d'avenir. Il suffit d'attendre que la crise s'amplifie... ce qui devrait hélas arriver avant la fin de la décénie.
En collectif, il faut se renseigner sur la possibilité de louer son toit à une entreprise qui réalise la totalité des investissement et de la maintenance, en tire les dividentes et qui est prête à rétrocéder uine partie des bénéfices réalisés.
02/14
Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales
Eau






limiteur de débit ++++ ++++ ++++ ++++ Limite l'usage de la douche, et donc la consommation d'eau chaude, donc à la fois de l'eau et de l'énergie. 06/13

récupération eau de pluie +++ ++ ++ ++ En copropriété, pour l'arrosage des espaces verts. 06/13
Type d'économies Solution possible
en rénovation
Préconisation initiale Investissement très économique Indépendant d'un sens collectif fort Préconisation finale remarques générales
Autres idées !




Solutions difficiles à mettre en œuvre en rénovation collective, ou encore immatures 06/13

Vitres Photovoltaïques NA


L'avenir après le mariage entre énergéticiens et promoteurs ou entreprises du bâtiment, et quand les éléments seront fabriqués en France ! Ideal quand la solution sera industrielle !
06/13

VMC double flux et Puit canadien NA


En collectif, à part réchauffer les parties communes... utilité pas évidente du puit canadien... à moins qu'un puit collectif (en utilisant un vide sanitaire vertical par exemple) soit utilisé en complément d'une VMC... Alors pourquoi pas... Et quid de votre tuyauterie ?
06/13

Micro cogénération - moteur Stirling NA


... le moteur Stirling, inventé en 1816... c'est peut être l'avenir !
06/13

Pompe à chaleur avec climatisation double flux NA


Si la clim n'a pas été prévue au départ... solution pas forcément convaincante... mais sinon... PAC + VMC double flux... reste à trouver la place pour les caissons !
06/13

et bien d'autres... NA


Et pourquoi pas une éolienne sur le parking ! Et des surplus donnés généreusement au réseau...s'il en veut bien !
Soit une éolienne de 20 m, 100 000 €, de 15kW, à 2000 h/an, soit 30000 kWh/an
Un foyer consommant 3000 kWh/an d'électricité domestique (hors ECS et chauffage) : l'éolienne fournie assez d'électricité pour ... 10 foyers !
Un foyer consommant 22000 kWh/an d'électricité (avec ECS et chauffage) : l'éolienne fournie alors assez d'électricité pour ... 1 seul foyer !
06/13

Tout cela peut nous ammener à nous poser une question :
Jouer collectif ou individuel ? Pro... ou Copro ?
Théorie mimétique ? Dilemme des prisonniers ?
Mais tout cela est une autre histoire...


Pour terminer, en exemple,
Un petit calcul de consommation, d'énergie,
de coût ...
et d'économie possible pour l'Eau Chaude Sanitaire,
et une mise en évidence de cette économie
par rapport au niveau de vie.

Rappel de notre 
Bilan thermique (voir sur ce site) ,
pour un f
oyer de 3 personnes, appartement de 85 m2
ECS estimée
Conso : 6620 kWh
besoins : 4245 kWh
pertes : 2375 kWh
Chauffage estimé
Conso : 19600 kWh
besoins : 15900 kWh
pertes : 3700 kWh

Un bilan récent sur la consommation d'ECS donne :
consommation du foyer : 250 L/J
Il a peu évolué en 3 ans.
Ratio mesuré SDB/cuisine sur 3 ans : 75/25 à 80/20

Soit, pour 365 jours, une moyenne annuelle de :
90 m3/an environ pour 3 personnes

* * *

Cette consommation est importante
un peu plus du double de la consommation moyenne française.
les consommations moyennes en France sont :
Pour 1 personne : 55 m3 dont 18 m3 d'ECS
Pour 2 personnes : 90 m3 dont 30 m3 d'ECS
Pour 3 personnes : 120 m3 dont 40 m3 d'ECS
Pour 4 personnes : 150 m3 dont 50 m3 d'ECS


Donc, la moyenne, pour 3 personnes, c'est :
120 m3 d'eau (330L/J, soit 110 L/J/personne)
dont 40 m3 d'ECS
(110L/J, soit 36 L/J/personne)

* * *

Côté énergie, cela donne quoi ?

Chaleur massique de l'eau = 4,18 kJ/kgK
avec 1Joule = 1 Ws , densité eau =1 L/kg et 1Kelvin=1°C
Chaleur massique de l'eau =
4180/3600 Wh/L = 1.16 Wh/L.
Il faut donc 1,16 Wh
pour élever 1 litre d'eau d'une température de 1°C.

Pour chauffer 1 m3 d'eau froide (1000 litres)
de 10°C (moyenne annuelle eau froide en France)
à 50°C (température de sortie robinet eau chaude)
il faut donc dépenser :
1,16
x 1000 x (50°C-10°C)  = 46,5 kWh pour 1m3
soit, pour 90 m3 => 4185 kWh, on retrouve nos besoins.
A 0.9€/L de fuel, soit 0.09 €/kWh, on a : 376 € de besoins annuels

En revanche, si le ballon, en chaufferie,
stocke à 70°C cette eau qui sort à 50°C, on a dépensé :
1,16
x 1000 x (70°-10°) = 69.7 kWh pour 1 m3 
90 m3 => 6273 kWh, on retrouve nos dépenses.
A 0.9€/L de fuel, soit 0.09 €/kWh, on a : 564 € de dépenses annuelles
dont un tiers sert à réchauffer les rongeurs et les petits oiseaux...

Avec un ballon, chez soi, qui sortirait de l'eau à 50°C,
à confort constant donc, ce serait 30% d'économies, soit 188 €

* * *

188 € annuel, c'est beaucoup ?


Que vaut le Smic ?

Au 1er janvier 2013 :
Smic horaire brut 9,43 €
Smic horaire net (indicatif) 7,39 €
Smic mensuel brut (base 35 heures) 1 430,22 €
Smic mensuel net (indicatif) 1 121,93 €
1607 heures annuelles, c'est donc 11875 € net,
les impôts restant à payer (IR,taxe habitation, CSG, CRDS)


188 € d'économie annuelle,
c'est donc un peut plus de 25 heures de travail au SMIC

sur 1607 heures annuelle pour un temps plein,
soit 1.5% des revenus annuels d'un smicard.

Encore 64 petites économies de ce genre
et notre smicard double donc son salaire !

Niveau de vie des français en 2010 (INSEE)
(revenu disponible d'un individu, net d'impôts cette fois)
Niveau de vie individuel En 2010, €
1er décile (D1) 10 430
2ème décile (D2) 12 990
3ème décile (D3) 15 180
4ème décile (D4) 17 190
Médiane (D5) 19 270
6ème décile (D6) 21 600
7ème décile (D7) 24 430
8ème décile (D8) 28 560
9ème décile (D9) 36 270
Lecture : en 2010, 10 % des individus
ont un niveau de vie annuel inférieur à 10 430 euros, impôts payés.

Le niveau de vie = revenu disponible du ménage /unités de consommation (uc).
Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.
Norme OCDE:  1 uc au premier adulte du ménage,
 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus,  0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.
Pour un couple avec 1 enfant de 13 ans (uc=1+0.5+0.3=1.8),
gagnant après impôt 36 000 € net/an, on a : niveau de vie = 20 000 €

188 € d'économie annuelle,
c'est donc plus que
1.8% du niveau de vie
des 10% des français du 1er décile,
soit 1/50ème de leur niveau de vie environ

Regardons les économies d'un autre oeil !