Les exposés
Le
message nous met en face de responsabilités individuelles et
collectives
que nous ne commençons qu'à entrevoir à travers les
médias classiques,
qui prennent beaucoup de temps à nous informer.
Le message induit une importante prise de recul.
Le
vert est une couleur politiquement présente dans toutes les autres,
du rouge au bleu marine, en passant par le rose, l'orange et le bleu
ciel.
Pour ce qui concerne l'environnement, mieux vaudrait prévenir
que guérir.
La
copie d'écran jointe
(sur les prévisions du Club de Rome)
indique clairement les enjeux
du cycle de conférences.
Même
si le pire n'est jamais sûr,
le contenu du message pourrait avoir un
impact
sur vos investissements à venir,
ou sur vos dépenses
récurrentes.
Ce type de message, qui n'est pas simple à comprendre
mais que Jancovici réussi à rendre ici accessible,
intéressant et
percutant,
guide les choix économiques de notre petite famille
depuis quelques temps déjà.
Bonne
découverte
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* * *
Energie
et changement climatique :
éléments de base sur l'énergie au 21e
siècle
Un
cours donné par Jean-Marc Jancovici
aux élèves-ingénieur de
l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris
en mai et juin 2008
(8 modules de 2 x 1 heure) :
http://podcast.paristech.fr/groups/mines/wiki/8f866/Energie_et_changement_climatique_de_JeanMarc_Jancovici.html
et les cours en pdf ici:
https://sgs.mines-paristech.fr/prod/sgs/ensmp/catalog/course/detail.php?code=S3312&lang=FR&type=FILE&year=1A
* * *
Pour
consulter les vidéos : clic et visionnage avec quicktime par exemple,
ou, pour plus de performances et de souplesse, ou si vous n'arrivez pas à les lire en ligne :
clic droit / Enregistrer sous... puis
visionnez les fichier ".mov" avec VLC, ou Media Player
Classic sur PC ou via lecteur MP4.
Les vidéos laissent apparaître
les slides de la présentation et le cours de JM. Jancovici (en bas à
gauche du même écran).
-
L'énergie,
corne d'abondance des occidentaux
Résumé
: Une voiture de 40 chevaux qui nous transporte... c'est vraiment
comme si nous avions un carrosse trainé par 40 chevaux. Ce que même
un Roi ne pouvait s'offrir quotidiennement il y a quelques siècles,
lorsque nous n'étions que 500 millions d'humains sur la terre.
Depuis le début de l'ère industrielle, nous vivons comme des nabab.
Mais cela n'est possible QUE parce que nous avons consommé charbon,
pétrole et gaz, ressources non renouvelables à l'échelle d'une
civilisation. Ce confort immense va t-il résister à l'explosion
démographique de ces derniers siècles, à l'extension partout sur
la planète de notre mode de vie occidental ? Un premier constat dans
ce premier module sur le contexte de base. Saisissant !
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h16:47, 67 Mo
- 2ème heure : vidéo,
0h57:37, 51 Mo
La présentation en pdf
6 images pour résumer :
partie 1 : A , B , C
partie 2 : D , E , F
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-
Pétrole,
gaz et charbon ; du Crétacé au pic de production
Résumé
: Un réservoir de pétrole, c'est quoi ? Après quelques
explications, nous voilà parti pour déterminer les réserves
mondiales de pétrole... et des autres énergies. Ou sont-elles ?
Combien en reste-t-il ? Après quelques surprise de taille, vous
aurez la confirmation que la France n'a plus rien... et que les
États-Unis et la Russie disposent des premières ressources
mondiales, de très loin ! Vous comprendrez certainement alors les
réticences à signer le protocole de Kyoto ! Vous toucherez
également du doigt les premières conséquences, la raréfaction de
l'énergie, la dette...et la question angoissante : quelles énergies
pour demain ?
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h:06:38, 55 Mo
- 2ème heure : vidéo,
1h07:28, 60 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
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-
Le
changement climatique, part naturelle et part des hommes
1ère partie
Résumé
: Ce qui influx sur le climat, donc sur une durée longue (pas
comme la météo) est pluriel : de l'orbite terrestre
à la tectonique des plaques et au volcanisme, de
l'évolution de l'océan et de l'atmosphère... au
comportement de l'homme. Après une explication complète
sur les gaz à effet de serre (GES) et leurs
sources,l'auteur nous en décrit les impacts : évaporation
accrue, cycle de l'eau plus actif, intensification des mouvements
convectifs (orages, tornades, cyclones...). Nous apprenons qu'ils
sont responsables de la température torride de 420°C
à la surface de Vénus, au lieu de la cinquantaine de
degrés que nous devrions trouver sur cette orbite
planétaire, et que les scientifiques du monde entier ne peuvent
expliquer l'augmentation exponentielle de l'évolution en gaz a
effet de serre (100 fois plus rapide que « la
nature » et pour le méthane, 3 fois plus forte que
ces 600 000 dernières années) sans l'action... de
l'homme. Nous apprenons que quand le CO2 est là, il l'est pour 1
siècle au minimum, et que pour toute remise en état du
système climatique nous n'avons qu'une solution : attendre !
L'auteur conclue la première partie : « la facture,
on ne l'a pas encore payée. »
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h08:35, 58 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
|
-
Le
changement climatique, part naturelle et part des hommes
2ème partie
Résumé
:
Dans cette 2ème
partie de la 3ème conférence, absolument centrale, nous apprenons que les basses concentration en gaz à effet de serre (GES) de certain
Pays exemplaires sont plus liés à leur contexte (économie d'espace liée
à la géographie – concentration démographique en fond de vallées – ou à
l'histoire – villes conçues à une époque sans voiture - absence
d'industrie lourde, richesse hydraulique naturelle), qu'à un réel
comportement vertueux, ce qui nous fait mieux comprendre les excès de
nos voisins américains. Les sources responsables des émissions de GES sont
abondamment décrites, ainsi que les comportements qui mènent à leur
création : fabriquer des objets manufacturés, manger, habiter. Le poids
de certain choix choix politique du passé, comme celui du nucléaire,
énergie sans quasiment de production de GES, sont également évoqués.
Après
une explication sur les forçages radiatifs positifs (réchauffement
importants liés au GES), et négatifs (refroidissement infime liés aux
aérosols), et la présentation des fondations des divers scénarios pour
l'avenir, l'auteur évoque la pression en retour (rétroactive) sur le
comportement humain qu'exercera le réchauffement climatique.
L'auteur nous
livre à la 27 ème minute de cette deuxième partie un avertissement
actuellement absent de tout les discours politiques : une augmentation
de 5°C en 1 siècle (la valeur prévisible actuelle) aura de tels effets
que le risque d'une « déliquescence généralisée de notre civilisation »
est majeur. Nous apprenons à cette occasion que 5°C de moins « en
moyenne », ce n'est pas « un pull-over en plus », mais la différence
entre le climat de notre époque et la dernière aire glaciaire, quand la
Manche se traversait à Pied, et quand Marseille était sous la glace, à
la petite différence près que ce changement s'était produit en l'espace
de 10 000 ans, et pas en 1 siècle. L'auteur illustre cette vitesse
d'évolution avec une image saisissante : il y a 2 manière de passer de
100 Km/h à 0. En freinant, en 10s, ou en entrant dans un arbre en 1 ms.
Le résultat n'est pas le même !
A cette vitesse, les bactéries et autres virus
seront à peine touchés, mais les espèces végétales
ne survivrons sans doute pas.
En résumé, le débat n'est pas s'il y a ou non
réchauffement climatique, car les scientifiques ont déjà répondus, mais
si nous aurons les moyens de faire face à la température que nous
aurons dans 50 ans. L'auteur termine cette 3ème partie sur la vingtaine
de modèles climatiques mondiaux, dont la précision se limite à des
mailles de 100 m de haut sur 100 Km de côté. Ces modèles
arrivent peu ou prou aux mêmes projections, avec une dernière
interrogation de taille : si les effets actuels sont compatibles avec
ce que nous prévoyons demain, sont-ils déjà les premiers effets du
changement climatique majeur qui se profile à l'horizon ?
Les
vidéo :
- 2ème heure : vidéo,
1h08:35, 60 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
|
-
Le
changement climatique, apocalypse ou beaux étés ?
Résumé
: cette partie détaille quelques points évoqués
dans la 3ème conférence. Ici, nous apprenons que les
scénarios caniculaires de 2005
vont devenir la norme, avec la variabilité en plus. De nombreux
écosystèmes ne survivrons peut être pas. Nous
trouvons cependant quelques gagnants, comme les parasites et les
microorganismes pathogènes, qui se sentiront beaucoup plus
à leur aise dans les nouvelles niches écologiques que
deviendront les terres de France et d'ailleurs. Et comme la banquise
fond, les mouvements de populations nous apporterons de nouveaux amis.
Enfin, comme un bonheur n'arrive jamais seul, l'augmentation de
l'intensité des phénomènes climatiques comme les
cyclones ou les ouragans nous permettrons d'explorer notre sens de la
solidarité. C'est ce portrait dévastateur que nous dresse
l'auteur, en ayant pris le soin de nous rappeler que les quelques
degrés qui nous sépare de l'avenir sont du même
ordre de grandeur que ceux qui nous sépare de la dernière
aire glacière. Tout cela donne bien froid dans le dos.
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h07:40, 61 Mo
- 2ème heure : vidéo,
1h12:01, 63 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
|
-
Les
économies d'énergie : l'influence fondamentale des prix et de
l'acceptabilité sociale
Résumé
: L'auteur commence ici par nous parler du le protocole de Kyoto et le
droit maximal à emmètre sur une année. Ce
protocole, non ratifié par les USA, s'il a été
pris en compte par les nations, n'apporte encore que des
résultats limités. Les états, dirigés par
des peuples et des gouvernants dont l'auteur nous démontre que
la culture climatique ne dépasse pas 1/10 000 ème de
celles des spécialistes, n'ont pas encore pris la mesure de la
situation. Ainsi, l'auteur se désole de l'incapacité
à faire passer le message, quand les hommes politiques n'en
savent finalement pas beaucoup plus que le Français moyen. Les
acteurs économiques se focalisent sur l'efficacité
énergétique des produits d'aujourd'hui, certes
supérieure à ceux d'antan, mais sans voir les impacts
d'un marché où les usagers continuent à se
multiplier, entrainant une consommation collective mondiale
d'énergie qui arrivent devant un mur. L'illustration de
l'équation de Kaya (du nom du chercheur Japonais) nous montre
qu'il nous faudra prochainement collectivement limiter notre
appétit énergétique en jouant de manière
très délicate sur notre démographie, notre
croissance, l'efficacité énergétique de nos
produits, ou la propreté de nos ressources
énergétiques. Les dangers qui nous guettent sont bien
connus : notre individualisme, notre superficialité, et notre
myopie, propriétés assez typique des états
démocratiques, comme le souligne l'auteur, paraphrasant
Tocqueville. A défaut de choix collectifs consentis et
partagés (un carburant à 4€/litre par exemple), le
choix s'effectuera malgré nous, dans la douleur ou la barbarie.
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h18:13, 69 Mo
- 2ème heure : vidéo,
1h00:05, 53 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
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-
E-mc2,
il suffisait d'y penser (le nucléaire)
Résumé
: Le nucléaire n'est rien d'autre qu'une machine à vapeur
compliquée, qui produit beaucoup d'énergie pas trop cher,
et surtout, sans combustion, donc sans CO2. Et ça, peut de monde
le sait depuis Carnot, et surtout pas les Français sondés
en 2006 par l'IFOP. Malgré un rendement assez faiblard qui
permet surtout de chauffer les petits oiseaux, comme le rappelle
l'auteur non sans ironie, et malgré les risques liés
à la radioactivité que'il évoque abondamment dans
la 2ème partie, l'auteur démontre que le nucléaire
est un des seuls moyens réaliste de se sortir du pétrin
qu'il nous a laissé entrevoir dans le chapitre
précédent. En effet, il nous faudrait 2500
réacteurs (contre 400 dans le monde aujourd'hui), pour couvrir
nos besoins gargantuesques, et 5000 si les renouvelables ne sont pas au
rendez-vous. La France est bien doté en ce domaine. L'auteur
nous débarrasse au passage de quelques idées fausses
(ainsi les pays ont eu la bombe AVANT d'avoir du Nucléaire
Civil, ce dernier étant très contraignant dans
l'obligation de transparence internationale qui l'accompagne), et nous
emmène aux frontières des nouveautés de la
génération 4, qui arrivera peut être à
maturité avant le choc énergétique mondial que
l'auteur redoute. Ce passage se termine sur la fusion
contrôlée, encore dans les limbes, qui pause une question
profonde que l'auteur nous invite à méditer.
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h18:13, 57 Mo
- 2ème heure : vidéo,
1h00:05, 68 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
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-
Eole,
au secours ? (les renouvelables)
Résumé
: Les renouvelables, les voilà dans l'ordre : le bois, 10%
de la production énergétique mondiale,
l'hydroélectricité (les barrages) : 5%, et le reste : une
misère. La géothermie, bon 3ème avec 0,5%, les
bio-carburants et le biogaz : 0,3%, le solaire thermique et
l'éolien, moins de 0,1% chacun, et le photovoltaïque
à 0,03%. Pas de quoi fouetter un chat. Et pour contribuer
à éviter la catastrophe
énergétiquo-climatique annoncée, il faudrait
arriver à produire l'équivalent de 6 fois le
nucléaire mondial actuel... Un challenge redoutable. L'auteur
nous fait tomber de haut, sans nous désespérer pour
autant, car tout sera bon pour y arriver.
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h19:33, 71 Mo
- 2ème heure : vidéo,
0h48:49, 43 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
A , B , C
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-
Le
carbone possède son plan comptable : le Bilan Carbone
Résumé
: à venir
Les
vidéo :
- 1ère heure : vidéo,
1h10:57, 62 Mo
- 2ème heure : vidéo,
1h16:41, 68 Mo
La présentation en pdf
3
images pour résumer :
|
NB
: Des éléments sont aussi disponibles dans le répertoire «
Climat » de l'espace invités
|